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Pas moins de 3 sous-espèces sont distribuées sur la plupart des zones subantarctiques. La distinction taxonomique de ce groupe est particulièrement complexe et encore non finalisée, de nombreuses erreurs et contradictions venant régulièrement perturber les dernières publications. La classification retenue ici n’est pas forcément la plus réaliste mais a le mérite d’être provisoire :

C. a. antarctica : Labbe des Falklands, même aspect général que le Labbe subantarctique mais plus petit et nuque constellée de pointes blanches. Environ 7000 couples.

C. a. lonnbergi : Labbe subantarctique, le plus commun de tous, niche sur la quasi intégralité des îles subantarctiques, à l’exception de celles où une autre sous-espèce est présente. Brun chocolat, très sombre, massif et sans piquetage blanc marqué au niveau de la nuque. Plus de 10.000 couples.

C.a. hamiltoni : Labbe de Tristan da Cunha, localisé comme son nom l’indique, au groupe Tristan da Cunha / Ghough, visuellement quasi indifférenciable des autres sous-espèces, seule son aire de répartition isolée est un critère d’identification (peu objectif certes). Environ 2500 couples.

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Il s’agit d’un labbe assez grand qui s’identifie facilement via les teintes rouilles de la nuque qui contrastent avec sa calotte et son masque sombre, sa tête étant par ailleurs assez petite par rapport au corps. L’espèce se cantonne aux côtes du Chili et de l’Argentine, on estime la population à un peu moins de 10.000 individus. L’on en sait assez peu sur la biologie de cet endémique de l’Amérique du sud, si ce n’est qu’il est moins agressif et moins territorial que les autres espèces de labbes.

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Bien que n’étant pas un rapace, le labbe de MacCormick, localement appelé Skua (anglicisme), est avant tout un excellent pêcheur doublé d’un opportunisme charognard des plus efficaces.

Certains individus n’hésitent pas à croquer les poussins des couples voisins lorsque l’occasion s’en présente, on soupçonne même l’espèce d’être capable de rapt (enlèvement dans un but adoptif de la progéniture d’un autre couple), à l’instar du Manchot empereur. Exclusivement cantonné au continent Antarctique pendant l’été austral, sa présence est très fortement liée à la celle du Manchot Adélie dont les poussins sont appréciés. En hiver, une partie des Labbes de MacCormick séjourne dans l’océan indien alors que d’autres sont capables d’atteindre l’Alaska ! C’est la seule espèce animale jamais observée au pôle sud. On estime l’effectif mondial à environ 15.000 individus.