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Il s’agit du prion dont le bec est le plus large et le plus fort, ce qui confère à sa silhouette une tête massive assortie d’un front abrupt, son vol est par ailleurs plus lent que celui des autres espèces. Il ne niche que sur quelques îles subantarctiques néo-zélandaises ainsi que sur Tristan da Cunha. Aucune danger sérieux ne menace l’espèce qui totalise environ 1 million de couples.

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Cette espèce est quasiment identique au Prion de la désolation et seule la face plus blanchâtre peut permettre de le différencier en mer, mais cela relève de l’exploit. Les seules colonies connues sont localisées sur les îles Crozet et Marion, une sous espèce présumée (P. S. macgillivrayi ou Prion de MacGillivray) niche sur Saint-Paul, plus au nord (150 couples pour 12 millions d’individus environ en ce qui concerne l’espèce nominale).

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Les critères sont identiques au Prion de Salvin mais les traits suivants l’en distingue : bec plus court et plus étroit, une face légèrement moins blanchâtre et des zones grises un peu plus étendues sur les flancs. Le Prion de la désolation est par contre plus commun et niche sur tout le pourtour antarctique à l’exception de la mer d’Amundsen. Une donnée continentale d’un nicheur éventuel est connue, dans le secteur de Port-Martin en Terre Adélie. La population mondiale est estimée à environ 50 millions d’individus, ce qui en fait l’une des espèces d’oiseaux les plus abondante du monde.

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Sa face blanche sans trait loral jointif, son plumage plus clair et moins contrasté ainsi que son bec fin droit en font un des prions les plus faciles à différencier des autres. L’espèce n’est présente qu’au large de la pointe sud américaine (Falklands) et sur une partie de l’océan Indien (Crozet et Kerguelen). La population mondiale est d’environ 1 million de couples et n’est pas particulièrement menacée, bien que les espèces introduites prélèvent leur tribu au terrier, sur les colonies.

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C’est le plus petit de tous les prions. Son bec court, sa queue plus large, sa tête sombre et angulaire sont des critères distinctifs en mer. Ses terriers sont en moyenne moins profonds que ceux des autres prions. Présente sur la plupart des archipels subantarctiques, l’espèce ne s’éloigne guère des colonies de reproduction et se cantonne à quelques centaines de milles au large. Au total, on estime à 2 millions d’individus la population mondiale.

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Les critères qui le différencient des autres prions sont essentiellement sa large bande terminale noire sur les rectrices, un aspect gris clair plutôt que bleuté sur le dos ce qui contraste fortement avec le motif noir, un petit bec court et une face bien blanchâtre. Les 200.000 individus de la population mondiale sont principalement concentrés sur les îles subantarctiques néo-zélandaises ainsi que sur Heard.

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S’il ressemble fortement aux prions, son aspect sombre et surtout la bande terminale blanche de la queue l’en distinguent aisément en mer. Il est par ailleurs sensiblement plus grand que les prions. Le Pétrel bleu s’observe tout autour du continent antarctique et l’effectif mondial est estimé à 2 millions d’individus sans être particulièrement menacé.