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L’Albatros hurleur (ou Grand Albatros) ne compte pas moins de 4 sous espèces : D. E. exulans (espèce nominale), D. E. dabbenena (Albatros de Tristan du Cunha), D. E. gibsoni (Albatros de Gibson) et enfin D. E. antipodensis (Albatros des Antipodes). Il s’agit tout simplement de l’oiseau le plus grand du monde avec une envergure de 3m50. L’espèce se reproduit sur la plupart des îles subantarctiques. De graves menaces pèsent sur les quelques 20.000 couples d’Albatros hurleurs qui peuplent l’océan austral, la pêche à la palangre est la principale et impact sur toutes les classes d’âge. Un individu adulte à la recherche de nourriture est capable de parcourir 25000 km en 9 semaines ou encore 8000 km en 17 jours... des distances complètement inimaginable à échelle humaine. Il s’agit très certainement de l’un des oiseaux les plus longévifs, on les estime capable de dépasser allègrement les 60 ans.

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Récemment élevé au rang d’espèce, l’Albatros d’Amsterdam était autrefois considéré comme une sous espèce de l’Albatros hurleur. L’espèce est endémique de l’île du même nom. C’est également l’Albatros le plus rare du monde avec seulement 15 couples reproducteurs ! les menaces qui pèsent sur l’espèce sont donc très lourdes, les espèces introduites mais aussi la pêche à la palangre sont au premier rang de celles-ci.

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Morphologiquement très proche du hurleur, l’Albatros royal s’en distingue par une ligne noire le long du bec et une queue blanche dans toutes les classes d’âge. Deux sous espèces sont généralement distinguées : l’un nominale ; l’Albatros royal du nord (D. E. epomophora) ; et l’Albatros royal du sud (D. E. sanfordi). Au total, la population est estimée à environ 14.000 couples et se cantonne aux îles néo-zélandaises.

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Bien plus petit que les espèces précédentes, l’Albatros timide atteint tout de même les 2.50m d’envergure. 4 sous espèces composent le “groupe” cauta : T. C. cauta (Albatros timide), T. C. steadi (Albatros à cape blanche), T. C. salvini (Albatros de Salvin) et T. C. eremita (Albatros de Chatham). Toutes sont concentrées dans les eaux australiennes et néo-zélandaises mais sont pontentiellement visibles sur une bonne partie de l’océan austral. Tous les albatros du genre cauta sont reconnaissables au petit taquet noir visible à la base des sous-alaires. L’Albatros timide est quasiment visible sur tout le pourtour Antarctique sauf dans l’Atlantique sud où il apparaît rarement.

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L’une des espèces les plus communes et les plus nombreuses (environ 600.000 couples). Il se reproduit sur la plupart des îles subantarctiques et parcours l’océan austral dans son intégralité. La sous-espèce impavida est endémique à l’île Campbell, en Nouvelle-Zélande. Il s’agit de l’espèce d’albatros la plus touchée par la pêche à la palangre, de nombreux individus sont capturés au large de l’Amérique du sud ou dans l’océan indien (1500 par an dans les années 90 rien que pour la zone australienne). Il s’agit d’un des rares albatros visibles de la côte antarctique qu’il longe à loisir.

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L’un des plus beau albatros, avec sa ligne jaune sur le bec, ses dégradés de gris fumé qui alternent avec le blanc laiteux du ventre et le noir de jais des parties supérieures. L’espèce se reproduit un peu partout sur le pourtour de l’océan austral qu’il s'emploie à contourner hors période de nidification. La population mondiale n’est pas énorme car elle ne compte qu’un peu moins de 100.000 couples, ce qui est bien fragile face à des menaces comme la sur-pêche ou la pêche à la palangre. En Géorgie du sud certaines colonies ont connu une chute d’effectif de plus de 20%, sur l’île Campbell en Nouvelle-Zélande, la population a chuté de 85% dans les années 40.

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L’espèce est endémique des îles Snares et Solander, au sud de la Nouvelle-Zélande. Le bec est légèrement plus jaune que celui de l’Albatros à tête grise et le front est un dégradé de blanc gris. Une sous espèce (provisoirement appelée Albatros du Pacifique) niche sur l’île de Chatham mais n’a pas encore été officiellement nommée. La population est donc assez restreinte et ne compte guère plus de 29000 couples reproducteurs (en comptant ceux de la ssp.). Sa situation contraste avec celle des autres espèces d’albatros puisque les effectifs ont plutôt tendance à augmenter malgré les menaces réelles que sont la pêche à la palangre et les espèces introduites sur les îles où il niche.

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Très proche de l’Albatros à tête grise, cette espèce s’en distingue par une tête bien plus blanchâtre. Deux sous-espèces sont reconnues : la nominale (T. C. chlororhynchos, Albatros à bec jaune de l’Atlantique, endémique de Tristan da Cunha) et l’Albatros à bec jaune de l’océan Indien (T. C. carteri) endémique de la zone éponyme. La population mondiale est environ estimée à 70.000 couples. Si les effectifs reproducteurs sont globalement stables, certaines colonies ont malgré tout connu des baisses du nombre de nicheurs et la pêche à la palangre est là encore largement en cause.

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Ce superbe albatros ne niche que dans l’Atlantique sud et dans la partie australe de l’océan Indien. Les colonies sont de taille réduite. Sa population mondiale est estimée à un peu plus de 40000 individus et l’espèce est en déclin, notamment à cause des thoniers japonais.

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Son dos clair est la principale distinction qui le différencie de son cousin fuligineux. L’espèce est par contre présente sur tout le pourtour subantarctique mais la population mondiale est assez restreinte (un peu plus de 20000 couples nicheurs). Les effectifs sont globalement assez stables.