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La seule Otarie à fourrure que l’on peut observer sur la côte sud-américaine et aux Falkland. Elle se distingue de sa proche cousine L’Otarie à fourrure antarctique par un museau plus pointu et une crinière (chez les mâles uniquement) un peu plus épaisse. Mais la distinction reste extrêmement difficile sur le terrain où les deux espèces ne se croisent pour ainsi dire jamais. L’effectif mondial oscille aux alentours des 300.000 individus. En plongée, certaines femelles atteignent les 170m de profondeur mais la moyenne se situe plutôt aux alentour des 40m. L’espèce n’est plus gravement menacée comme elle l’a été à cause de la chasse pour la peau.

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Ses nageoires étroites et courtes, sa tête plate ponctuée d’une face brune sont les principaux éléments distinctifs des autres otaries. Comme son nom l’indique l’espèce ne se rencontre que dans les eaux néo-zélandaises, on la croise néanmoins aussi en Tasmanie. Sur l’île de Macquarie elle peut s’observer en compagnie des Otaries à fourrures antarctiques et subantarctiques. La chasse a pratiquement conduit l’espèce au bord de l’extinction il y a 2 siècles mais sa protection lui a permit de dépasser les 200.000 individus et ses jours ne sont désormais plus en danger. Elle est même encore chassée en certains endroits (sous réserve d’autoristation).

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Une tête ronde, un petit museau de chien et surtout une crinière plutôt argentée sont de bons critères d’identification qui la distingue des autres otaries. C’est l’espèce la plus commune sur les îles subantarctiques de l’Océan Indien austral et de l’Atlantique sud. On en dénombre pas moins de 6 millions d’individus, ce qui en fait l’un des pinnipèdes les plus répandus du globe. L’Otarie à fourrure antarctique a été longtemps chassée pour sa peau et les massacres perpétrés au XIXème siècle ont fait disparaître l’espèce de nombreux archipels aujourd’hui recolonisés.

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Elle s’identifie principalement à sa fourrure dorée, notamment sur le dos et à son cou épais et puissant. Pas moins de 2 millions d’individus peuplent les côtes de l’Afrique du sud et l’espèce fait alors parfois des occurrences dans les eaux de l’océan austral. La chasse est encore autorisée, modérément car pas plus de 80.000 jeunes sont autorisés au prélèvement chaque année. Une espèce est présente sur les côtes tasmane, il s’agit de A. p. doriferus (environ 50.000 individus).

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On ne la trouve que sur la frange subtropicale de l’Océan austral jusqu’à l’île de Macquarie. Sa face avant intégralement dorée est un critère très visible qui la différencie de toutes les autres espèces. La population mondiale a probablement dépassé les 500.000 individus et est toujours en augmentation. Aucune menace sérieuse ne pèse plus sur l’espèce.

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Les lions de mer se distingue des otaries par un pelage plus clair, une encolure épaisse et puissante un front plat voir inexistant et enfin un gabarit en général supérieur (mâles de plus de 400 kg). Des trois espèces connues dans les mers australes, le Lion de mer d’Australie est le plus élancé et celui dont le profil de tête est le plus canin. L’espèce se cantonne aux côtes continentales australiennes où la population, en baisse, est d’environ 14.000 individus. Les pêcheurs locaux ne portent pas l’espèce dans leur cœur car les lions de mer ont appris à capturer leurs proies dans les filets de pêche.

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Parfois appelé par erreur Otarie à crinière on le distingue des autres lions de mer des autres espèces par une énorme nuque assortie d’un minuscule museau cubique. Les mâles atteignent les 350 kg pour un peu plus de 2m50 de long. Ce lion de mer semble particulièrement sujet au phénomène récurent d’El Nino et les 250.000 individus qui constituent la population mondiale en subissent directement les effets.

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Son faciès de bouledogue sans front est un caractère unique parmi les lions de mer. C’est aussi le plus gros, il peut dépasser les 3m et les 400kg, un monstre ! A l’instar des autres espèces les males sont territoriaux et agressifs envers les intrus, même bipèdes. On ne le rencontre que sur trois archipels néo-zélandais : Snares, Campbell et Auckland. C’est sur ce dernier, et plus particulièrement sur l’île d’Enderby que les Grands Requins blancs chassent les adultes et les jeunes en période de reproduction. On estime la population à un peu moins de 12.000 individus.

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Son corps longiligne terminé d’une tête reptilienne est un élément déterminant dans l’identification, visible même de loin, surtout quand notre « léo » se repose tranquillement sur un glaçon après un copieux repas à base de manchots. Il est capable d’en engloutir pas moins de 35 en une journée. Les femelles sont plus imposantes que les mâles et dépassent les 3m50. Les Léopards de mer ne s’observent que sur les zones de pack, surtout à l’époque de l’émancipation des jeunes Manchots Adélie et à jugulaire. Leur population est circumpolaire (environ 300.000 individus), les jeunes individus étant plutôt présents sur les îles subantarctiques. Avec l’Orque épaulard, il s’agit de l’un des principaux prédateurs supérieurs de la chaîne trophique polaire.

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L’espèce la plus paisible de l’hémisphère sud. Les femelles prégnantes sont absolument énormes et peuvent dépasser les 500 kg. Les deux sexes sont très semblables, en général gris brun, tacheté de noir, le tout terminé d’une tête souriante et amusante. Les naissances, en octobre donnent lieu à d’adorables scènes de tendresse entre mère et petit blanchon. Les Weddell sont avant tout pêcheurs et capturent leur proie (des légines) jusqu’à 600m de profondeur. Ils peuvent rester en apnée 20 minutes. On le trouve sur tout le pourtour polaire, sur les zones de banquise formée où il entretient des trous de respiration pendant l’hiver grâce à des dents adaptées.

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Il s’agit d’un phoque assez petit, à la fourrure argentée uniforme. La tête au profil canin est diagnostique. On le trouve essentiellement dans le pack dérivant où il se nourrit essentiellement de krill lorsqu’il ne se prélasse pas sur des glaçons. C’est le pinnipède le plus nombreux au monde, on estime que sa population dépasse les 20 millions d’individus (7 millions selon d’autres sources), soit plus que toutes les autres espèces de phoques réunies. Aucune tendance ne semble se dessiner actuellement, surtout avec une fourchette d’effectif aussi large.

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Le plus gros pinnipède du monde, les mâles peuvent dépasser 6m et 3 tonnes. Là aussi le dimorphisme sexuel est très prononcé, les femelles étant généralement 5 fois moins grosses que les pachas (surnom des mâles dominants). La reproduction suit le schéma des harems, les mâles les plus combatifs s’attribuent jusqu’à plus de 100 femelles. Les jeunes qui s’émancipent sont vulgairement appelés « bonbons » car les orques épaulards ont tendance à en croquer un bon nombre lorsqu’ils gagnent l’eau pour leur premier bain. On observe l’espèce sur l’ensemble des îles australes. Longtemps chassés pour leur graisse, les Eléphants de mer ont frôlé l’extinction au 19ème siècle, les populations sont désormais stables et l’on estime l’effectif mondial à un peu moins de 700.000 individus. Les scientifiques utilisent aujourd’hui l’espèce comme indicateur biologique du changement climatique, car la plupart des individus vont se nourrir sous la glace de mer Antarctique, à plus de 1500m.

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Le pinnipède le moins connu du monde. Il vit sur la banquise épaisse (plus de 2m en général) et sous le 78ème. L’on ne sait quasiment rien de sa biologie, si ce n’est qu’il se nourrit essentiellement de céphalopodes et peut plonger à 200m. Il mesure entre 1,70m et 2 ,50m et se distingue, de loin sur la banquise, par des rainures noires sur le pourtour de la nuque ainsi qu’un museau quasi inexistant. On estime sa population mondiale à un peu plus de 200.000 individus, sans menace particulière.