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45 grammes, voilà donc le plus petit volatile des terres australes. Certains spécialistes considéraient il y a peu qu’il s’agissait de l’espèce d’oiseau comptant le plus d’individus au monde ! mais la population mondiale ne dépasse pas les 6 millions d’individus. Ce petit bout de plume est capable de rejoindre l’Atlantique nord où il passe l’hiver, une fois la période de reproduction achevée, soit pas moins de 15.000km à parcourir. L’espèce est très sensible au dérangement au nid. Pour le retrouver elle a développé une capacité de détection olfactive incroyable qui lui permet également de détecter les zones de ressource alimentaire en haute mer, même à plusieurs centaines de miles nautiques. On retrouve l’Océanite de Wilson sur la grande majorité des îles subantarctiques, à l’exception de la zone néo-zélandaise.

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L’un des océanites les plus rares. Bien que distribué de manière homogène sur une petite dizaine d’archipels subantarctiques, l’espèce ne compterait pas plus de 100.000 couples au maximum. L’espèce est facilement reconnaissable car il s’agit du seul océanite de la zone dont les parties supérieures sont intégralement sombres, doublées d’un blanc laiteux sur le ventre et les sous alaires.

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Il s’agit plutôt d’une espèce subtropicale, et elle ne s’aventure pas au delà de la convergence antarctique. Le pattern bigarré de la face exclue toute possibilité de confusion avec une autre espèce. On l’observe essentiellement du Pacifique sud à l’est de l’océan Indien ainsi que sur une partie de l’Atlantique sud. On estime l’effectif mondial à 2 millions d’individus. Des 6 sous espèces décrites et reconnues, 4 sont visibles dans la zone concernée.

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Malgré ce que son nom latin laisse penser, on observe cette espèce jusqu’à la côte antarctique. Si de dessus il ressemble en tout point à l’Océanite de Wilson, les sous-parties blanches traversées sur le ventre d’une étroite bande noire sont discriminantes. Sa présence est continue sur le pourtour subantarctique. L’effectif mondial est estimé à environ 250.000 individus.

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De moeurs plutôt tropicales, cet océanite ne niche que sur Tristan da Cunha, l’île du Prince Edouard et Saint-Paul. l’effectif mondial n’est que de 9000 individus, ce qui en fait l’un des oiseaux marins les plus rares de l’océan austral. Comme son nom l’indique, le ventre blanc est le critère qui le distingue des autres espèces d’océanites.

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Petit, il se distingue des deux autres pétrels plongeurs par des sous alaires et une face gris fumée. Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, l’espèce n’est pas endémique à la Géorgie du sud et se reproduit aussi au sud de la Nouvelle-Zélande et dans l’océan indien austral. A l’instar des autres pétrels plongeurs, il est capable de plonger à plus de 60m pour pêcher ses proies (céphalopodes et petits poissons), ce qui est impressionnant pour un volatile de seulement 150 Gr. L’effectif mondial est estimé à pas moins de 12 millions d’individus.

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Ses sous alaires sombres sont discriminantes des autres pétrels plongeurs. Pas moins de 3 sous espèces sont clairement distinguées à ce jour : le nominale (P. U. urinatrix) sur la Nouvelle-Zélande et Tristan da Cunha, P. U. berard endémique aux Falklands et enfin P. U.exsul dans l’océan Indien, au sud de la Nouvelle-Zélande et en Géorgie du sud. La population mondiale est d’environ 15 millions d’individus.

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Sa face noire contrastée d’un collier blanc sur la nuque et ses sous alaires presque blanchâtres sont de bons critères pour l’identifier en mer et le différencier des autres puffinures (autre nom donné aux pétrels plongeurs en général). Il ne niche que sur les îles côtières sud américaine jusqu’à la Terre de Feu.. Aucun recensement ou estimation de la population mondiale n’a jamais été avancé mais l’espèce ne semble toutefois pas menacée.