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Cormoran impérial ssp. albiventer (Falkland)
S. Blanc
L’espèce est présente sur la quasi intégralité du pourtour antarctique mais ne s’observe que sur les côtes et les îles isolées, la physionomie des cormorans n’en faisant pas des oiseaux purement pélagiques. Pas moins de 8 espèces sont aujourd’hui reconnues, certains en faisant des espèces à part entières (mais des études ADN manquent pour affirmer ce point de vue) :
P. a. atriceps : espèce nominale, cantonnée aux îlots et côtes continentales sud américaines, joues blanches étendues et bord d’attaque blanc des ailes très large (40.000 couples)
P. a. albiventer : endémique aux Falklands, joues sombres et bord d’attaque blanc des ailes mince (65.000 couples environ)
P.a. georgianus : endémique du secteur Géogie du sud / Orkney du sud / Sandwich, joues blanches et bord d’attaque blanc des ailes assez prononcé (un peu plus de 11.000 couples en tout).
P. a. bransfieldensis : endémique des Shetlands du sud et de la péninsule Antarctique, joues blanches et bord blanc des ailes moins fort que chez georgianus.
P. a. nivalis : localisé sur Heard, la très grande plage blanche sur les ailes suffit à le distinguer des autres sous-espèces (aucune estimation à jour disponible).
Cormoran impérial ssp. purpurascens (Macquarie)
G. Bouteloup
P. a. melanogenis : Ne niche que sur les archipel de Crozet et Marion / Prince Edouard, les joues sont plutôt sombres et la plage alaire blanche très réduite et non jointive du poignet (environ 1200 couples).
P. a. verrucosus : endémique à Kerguelen, aucune plage alaire blanche, identification par conséquent aisée (population estimée à un peu plus de 10.000 couples).
P. a. purpurascens : endémique à Macquarie, bord blanc des ailes fort et net, joues blanches n’atteignant pas l’arrière de l’oeil (environ 700 couples).
Au total, l’estimation des effectifs de la super-espèce atriceps se situe entre 300.000 et 1.300.000 individus.